Wata-Mama et la légende du cocotier

Aux Philippines, le cocotier à une place trés importante dans la société et s’entoure de légendes expliquant son origine. L’une d’elle conte l’histoire de la princesse Putri et du jardinier Wata-Mama.

Aux Philippines, le cocotier est l’objet d’un certain nombre de légendes et de mythes, dont voici l’un des plus connu.

Il y a bien longtemps, au Mindanao, un royaume nommé « Bangonansa Pulangui » (Le royaume de la rivière) été gouverné par un sultan, dont la fille unique faisait la renommée du royaume tant sa beauté était grande.

La jeune et belle Putri Timbang-Namat (« Dame grâce ») était courtisée par des admirateurs venus des septs-mers, mais aucun d’eux ne semblait lui plaire.
Son père, souhaitant la voir se marier et lui accorder un petit-fils pour assurer sa succession, décida alors d’organiser un concours pour trouver le prétendant qui mériterait la main de sa fille.

Mais le coeur de la princesse Putri était déjà pris. La légende raconte qu’elle avait rencontré dans le jardin royale, Wata-Mata, un jeune jardinier. Celui-ci lui confia un jour être le décendant d’une lignée royale, mais que son oncle, par jalousie, avait tué son père et condamné le jeune jardinier à l’exile à l’âge de 3 ans. Ce à quoi la princesse lui répondit : « Nous nous aimons l’un l’autre, c’est tout ce qui importe ».

Mais un prétendant au concours pour la main de Putri surpris cette conversation, et deveint fou de jalousie.
La nuit même, caché dans un coin du palais, il attendit les 2 amoureux. Lorsque le jeune jardinier arriva à sa hauteur, il se jetta sur lui et le décapita. Effrayée et paniquée, la princesse s’enfuit, emportant dans la course la tête coupée de son bien aimé.

Une fois hors de danger, Putri folle de chagrin, enterra la tête de son amoureux sous la fenêtre de sa chambre. Quelques jours plus tard, la princesse remarqua qu’une minuscule plante était en train de sortir de terre, à l’endroit même où reposait la tête de Wata-Mata. Soudainement, la plante se mit à pousser et à grandir, jusqu’à venir cotoyer la fenêtre de la chambre de la princesse. C’est alors que celle remarqua que l’arbre produisait aussi des fruits… de la taille de la tête d’un homme.