Charles, responsable de la communication est envoyé en mission de reconnaissance avec une équipe de tournage afin de vous dévoiler tous les détails de la production de notre eau de coco.
Voici le récit de ses découvertes…
L’arrivée
Alors comment la récolte se passe réellement ? C’est la grande question que se pose Charles.
Parce que c’est une chose de voir en vidéo un homme monter à un arbre et récupérer une noix de coco (aussi impressionnant que ce soit), mais s’en est une autre de se rendre sur un site de production et de découvrir le processus complet.
Charles aura bientôt les réponses à ses questions mais devra prendre son mal en patience car il effectuera d’abord une escale de douze heures à Hong Kong !
A son arrivée en Chine en sortant de l’aéroport climatisé, c’est un premier choc. Un choc de température puis une fois en ville, un choc environnemental. C’est si différent de tout ce qu’il a pu voir jusqu’ici.
Il fait chaud et humide, des buildings énormes se dressent fièrement, l’herbe des petits jardins parfaits est si verte qu’elle semble peinte.
Au menu pour la pause déjeuner des nouilles, et sur la table d’à côté se trouve un groupe de jeunes mangeant silencieusement les yeux rivés sur leurs téléphones. La ville, elle, n’est pas silencieuse. Elle grouille de monde, de vie.
A son arrivée aux Philippines il retrouve la même effervescence mais c’est lundi et il est 2h du matin. Apparemment Manille est une ville qui bouge, à toutes heures et tous les jours de la semaine.
Ici la chaleur de ce climat équatorial est encore plus intense et quelque peu fatigante.
Mais il faudra partir le lendemain à 7h30 et prendre la route.
4h de voiture plus tard il arrivera sur le premier site de récolte dans la région de Tagaytay.
Le premier d’une longue liste car ici il n’y a pas de champs de cocotiers, il y a tout bonnement des cocotiers partout.
Il suffit d’avoir sur ses terres des cocotiers pour si souhaité, procéder à un marché avec la coopérative entièrement chargée de la récolte.
Souvent, le fermier possède aussi dans son propre jardin des animaux et cultive ses fruits et légumes. Car ici tout pousse. Il y a de l’eau et du soleil en abondance. Comme le dit ci-dessous Jiju, propriétaire d’un terrain familiale et biologique de cocotiers «Ici la vie est très simple et agréable».
La récolte
Aucun soin n’est nécessaire de la part du fermier en ce qui concerne les cocotiers, la coopérative qui vient régulièrement récolter les noix de coco, s’occupe de tout. Elle amène les camions de transport ainsi que les cueilleurs expérimentés.
Charles est impressionné devant la grande agilité d’Anthony, un de ces cueilleurs, qui grimpe à l’aide d’un harpon au sommet de cette variété de cocotier géant « Les Laguna Tall ».
C’est lui qui sélectionne une fois en haut, à 25 mètres du sol, les noix de coco qu’il estime prêtes pour la récolte, son jugement est basé sur le son produit lorsqu’il tape sur la coque.
(À la différence, les noix de coco pour nos eaux de coco bio et originale sont récoltées en Thaïlande et Indonésie et décrochées à l’aide d’une perche puis lâchées dans un cours d’eau afin de ne pas les fendre sur le sol, ces cocotiers étant d’une variété naine de 10-15 mètres).
Anthony redescend et offre une noix de coco fraîche à Charles qui boit de l’eau de coco de cette façon pour la première fois. Le jus est à température ambiante et le contexte lui donne une saveur particulière, encore plus savoureuse.
«24h avant j’étais dans mon appartement à Paris et 24h après au pied d’un cocotier à déguster une noix de coco qu’Anthony est allé me chercher à 25 mètres de haut »
« C’est quand même assez exceptionnel, il y a un côté magique. Tu vois, je suis bien content de travailler dans une entreprise qui vend des produits dérivés de la noix de coco et pas de la betterave ».
On ne saura jamais ce que Charles a contre la betterave mais si vous souhaitez voir grimper Anthony aux cocotiers, comme si vous aussi vous y étiez, retrouvez-le en vidéo ci-dessous.
Le processus de production
Quelques heures et un gros coup de soleil plus tard (l’équipe de tournage en rigole encore de la tête rouge écrevisse de Charles), il est temps de suivre le chemin des noix de coco jusqu’à l’usine d’extraction de jus.
Deux techniques d’extraction de jus existent, soit la noix de coco est percée, soit elle est fendue.
La première consiste pour les employés à choquer la noix de coco à la main contre un pieu, tandis que la deuxième, celle utilisée dans notre usine, consiste à la trancher mécaniquement.
C’est à ce moment-là, lors de l’ouverture de la jeune noix de coco que son jus devient rose pâle.
Trouver plus de précision sur les raisons de la couleur rose du jus dans l’article : « Naturellement rose ?»
Une fois le précieux jus récupéré, le processus de pasteurisation avant la mise en bouteille doit se faire rapidement afin de conserver toutes les propriétés organoleptiques.
L’usine d’extraction de jus n’est pas la destination finale de la noix de coco.
En effet, la jeune chair très prisée étant fine en épaisseur comme en goût est récoltée et utilisée dans des recettes telles que la Buko Pie. Une sorte de tourte avec des lamelles fines de chair de coco, au goût frais et plus délicat qu’un gâteau au coco classique.
Ce qu’il reste de la noix de coco (les fibres), sont également récupérés et transformés en combustible ou rembourrage. Retrouvez l’article « le cocotier, ressource (presque) infinie »pour plus de précisions.
Charles et l’équipe de tournage continueront de visiter les terres des fermiers exploitants toutes sortes de fruits et légumes parfois même en pleine jungle. Tels que du Cacao, des champs d’Ananas, de Jacquier … Le Jacquier localement appelé le Durian, ce fameux fruit à l’odeur nauséabonde mais au goût très agréable selon Charles. Envie d’essayer?
Dans cette partie rurale, hors de la ville de Manille, Charles s’y sent particulièrement bien. Les gens sont très ouverts, d’une grande gentillesse, même si très peu d’entre eux parle anglais le contact est facile.
Lors des longues balades au cœur des marchés et alentours Charles et l’équipe de tournage font de belles rencontres.
Le retour
Le séjour enfin la mission, s’achève au bout de 4 jours de belles découvertes et de rencontres avec les équipes de productions et les locaux, et de superbes images à vous partager.
Une mission qui a d’ailleurs failli échouer lorsque ce dernier jour, en rentrant à l’hôtel à bord de l’une des fameuses « Jeepney’s » (mini bus insolite et typique aux Philippines), le caméraman y oublie un de ces sacs avec tous les fichiers vidéos.
Ni une ni deux, lorsqu’il s’en rend compte il saute dans un side car et hurle « suivez ce bus ! ». Qui n’a pas rêvé de dire cette phrase une fois dans sa vie et de s’élancer dans une course poursuite haletante comme dans les films ? Et bien pour Samy ce fut chose faite ! Tel un véritable héros, il parvint à ramener les fichiers intacts.
Mais à la fin de l’histoire Charles m’annonce que Samy possédait de toute manière une copie. Je suis un peu déçue car je ne finirai pas cet article sur une note sensationnelle comme je le souhaitai (merci Charles), mais j’espère vous avoir éclairé suffisamment sur la provenance et le processus de production de nos délicieuses eaux de coco !
Et vous quels sont vos plus beaux souvenirs aux pieds des cocotiers ?